theliteraryteapot's reviews
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J'avoue ne pas avoir trop su comment noter ce recueil de poésie car si la plume poétique ici n'est pas ma tasse de thé, le propos du texte est d'une grande importance. Et je crois que là spécifiquement, le propos prend le dessus. Je pense que c'est un livre crucial dans le catalogue éditorial francophone. Bonus points pour la discussion sur les personnes précaires et sur l'éloignement des grandes villes qui ont tendance à être oubliées dans les conversations d'inclusion et de diversité.

Un très chouette recueil de poèmes qui m'a totalement transportée dans l'appréciation de la Nature, une Nature animée, avec un fort engagement politique pour l'environnement.
J'ai préféré la première partie aux deux autres mais je crois que ce livre m'a fait l'effet d'une bouffée d'air frais. À lire pendant que les oiseaux chantent dehors.

The concept of a restaurant solving mysteries in the form of looking for lost/forgotten recipes is really great. I loved the food descriptions. But I completely disliked the execution.
Poor writing: very simple one sentence to describe an action and then the rest is just dialogues. There were so many repetitions as well (this is why editors exist). Poor character work: the two main characters are so bland, no depth whatsoever, no development, we know almost nothing about them. They sort of didn't feel human. As for the mysteries, we never see the characters actually solving them, we only see the end results.
There was so much potential but this was a disappointment.

I really wanted to like Tayi Tibble's poetry but this is very very modern, perhaps Rupi Kaur-esque, and that's not for me.
I'm glad I read the work of an indigenous woman, from New Zealand, though and I'll probably give her second collection a try.

I tried the mystery/crime genre, a cosy one, and was not disappointed! I love tea and books featuring tea. I liked how the author tackled some more serious themes in a little cosy book, such as toxic marriage, parents' expectations and pressure, and motherhood. It was a really fun, and at times, quite emotional read.

Quel bonheur de lire de la poésie persane! On découvre des poétesses de langue persane d'Afghanistan du 10e siècle à nos jours. Elles écrivent sur l'oppression que subissent les femmes mais également sur l'amour qu'elles portent à leur pays et sur leurs désirs et amours. Les poétesses ont des plumes puissantes et très émotionnelles, utilisent des images tellement magnifiques, ont un vocabulaire riche. Les métaphores de l'oiseau et des saisons (printemps vs. automne) reviennent régulièrement. Tout comme la passion semblable à une brûlure.
L'anthologie est bien construite également : note de l'éditeur, préface, chouette postface, une explication sur les choix de traduction, les biographies des poétesses, la pronunciation de certains sons,... Beaucoup de travail autour de ce livre.

La richesse de la langue persane et ses magnifiques métaphores sont les raisons de mon amour croissant pour la poésie persane. Je laisse ici le poème intitulé "Le printemps et moi" de la poétesse Ferechta Ziyâyi p.185 :

"Moi aussi, j'ai en moi, pour l'éternité
La sensation du bourgeon qui éclôt
Moi aussi désormais au cœur de la tulipe rouge
J'ai la tête tournée vers la plaine sans fin

Au milieu des fleurs blanches à peines écloses
Je dis bonjour à la vie
Et je hume la brise printanière
Chaque bourgeon encore vert

Tantôt avec le nuage d'argent
Où que je passe, en pleurs
Tantôt avec une jeune pousse au jardin
J'attends, impatiente, le vent et la pluie
Moi, les yeux tournés vers mon monde nouveau
Je porte le chagrin d'être loin de mon nid."