I'm sorry I just don't care. Maybe because I'm getting closer to my 30s but I don't have the patience for teenage characters and young adult literature. I'm not the target audience, which means it's unfair of me if I keep reviewing these books when I know I'm not really enjoying them (somehow I do love middle grade). I'm sure the book is fine.
Un livre aux thématiques très dures (le deuil, la guerre, l'immigration, le viol) et donc très émouvant. Si la fin est un peu rapide, je comprends les choix, notamment après avoir entendu Marie Pavlenko elle-même faire part de son ressenti face à la façon dont l'Occident traite les personnes qui cherchent à fuir des horreurs : "j'ai honte". C'est horrible et c'est toujours autant d'actualité et rien ne s'améliore, à l'heure où l'extrême droite monte en flèche, à l'heure où d'anciens électeurs de gauche finissent par voter extrême droite même en sachant que c'est contre leurs propres intérêts. Il y a un côté tellement réaliste même là où l'on pourrait penser que c'est cliché. Je pense au personnage du chasseur. Un homme, toujours un fusil avec lui, il fait peur surtout aux femmes, il est de fait dangereux, il va ruiner des vies. Aucun doute sur ses opinions politiques. Mais est-ce un cliché vraiment ? Parce que la description de la peur d'une femme, qui plus est jeune et réfugiée, face à ce chasseur est extrêmement percutante. Et familière.
J'ai eu parfois quelques doutes quant à l'écriture des traumatismes sans trop savoir non plus comment mieux les formuler. Mais, globalement, j'ai apprécié ma lecture. Le vocabulaire est riche, notamment lors des descriptions : de la Nature, des montagnes, de l'art de la poterie, pour installer une atmosphere (cheminée). Tout est très visuel. Et cette histoire et ces personnages resteront longtemps avec moi. On doit faire mieux.
This is a poetry collection with important themes. But, I have to say ever since I read Jo Clement's Outlandish and especially since I read Persian poetry, I find myself expecting more from these English-speaking poetry books. The English language feels so poor when Jo Clement showed it has much more to offer. And so, I'm left disappointed.
And I'm saying this knowing that my own writing also suffers from an underused language (albeit not my native one).
J'ai découvert ce livre et rencontré l'autrice à un festival du livre sans trop savoir à quoi m'attendre. C'est une histoire très prenante, sur la violence des hommes, qui se perpétue, et sur des femmes qui essaient de se reconstruire.
Surtout, c'est le style qui m'a surprise. Je n'étais pas de suite convaincue, mais ce flot de longues phrases avec des descriptions très vivides et sensorielles m'a happée et gardée intéressée. Il ne pourra pas plaire à tout le monde, mais ça a finalement bien fonctionné pour moi.
J'avais si hâte de lire cette anthologie de poétesses kurdes, comme je m'intéresse beaucoup aux poésies du monde et spécifiquement à celles des femmes. D'autant plus que la couverture est très belle. J'ai beaucoup apprécié les poèmes, les thèmes, les images utilisées, et l'introduction. Véritable découverte agréable d'une poésie kurde que je ne connaissais pas.
En revanche, le travail éditorial est pitoyable et insupportable. Il semble que les éditeur.rice.s ont rajouté à la dernière minute les biographies des poétesses (tellement de coquilles, de phrases mal écrites ou pas retravaillées au propre, des notes d'éditeurs laissées,...). Ce serait à rééditer en corrigeant tout ce qui ne va pas. Il y a un énorme manque de relecture et de professionnalisme. C'est irrespectueux envers les poétesses traduites.
Pour finir, mon poème favori, de Rhawnd Salih Hassan, intitulé "Moi" (p.83) : "Ne cassez pas l'orchestre de ma féminité Ma blessure est à l'image d'un volcan Lors de mon éruption Je briserais tant de cœurs Tant de romances Je ferais un coup d'État contre moi-même."