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Il posa une main fraternelle sur mon épaule, me fixa longuement et déclara d’un ton étrange :
- Je t’attendrai. Et j’aplanirai pour toi le chemin.

- La femme adultère, c’était ma fille. D’abord, tu n’as pas répondu. Tu t’es agenouillé sur le sol et avec ton doigt tu as écrit quelque chose sur le sable. Comme si le sort d’Ava ne t’intéressait pas. Mon cœur saignait. Ils ont insisté. Un prêtre a crié : « Entends-tu, rabbi ? La Loi de Moïse prescrit aussi que, si une jeune épousée ne s’est point trouvée vierge, on la fera sortir à l’entrée de la maison de son père ; elle sera lapidée par les gens de la ville, et elle mourra. » Alors, tu t’es relevé et tu les as toisés en silence, avant de déclarer : « Que celui de vous qui est sans péché jette la première pierre ! »

- Tu devrais savoir qu’il n’existe aucun endroit du monde qui soit inaccessible à la puissance de Rome.

J'avais oublié la femme, le yacht, la liberté. Je ne pensais plus qu'à elle qui était partie ou qui allait partir. Cette pensée était totalement affreuse. J'essayais de retrouver toutes les bonnes raisons que j'avais de me séparer d'elle ce matin encore, mais si je les retrouvais aussi clairement formulées, elles ne m'étaient plus d'aucun secours devant l'horreur de ce départ.

Je l’ai rencontré. C’est toujours la même chose. Je l’ai rencontré au moment où j’aurais pu croire enfin, non pas que je l’oubliais, mais que je pourrais peut-être un jour vivre d’autre chose que de son souvenir.

Parfois, quand la parole ne lui suffit plus, il se redresse d'un bond et danse. Et quand la danse elle-même ne lui suffit pas, il pose son santouri sur ses genoux et se met à jouer.
Tantôt, c'est un air sauvage et on se sent suffoquer, parce que l'on comprend brusquement que la vie est insipide et misérable, indigne de l'homme. Tantôt, c'est un air douloureux et on sent que la vie passe et s'écoule comme le sable entre les doigts et qu'il n'y a pas de salut.

Mavrandoni se retourna, regarda son fils, fronça les sourcils.
- C'est mon fils, ça ? se dit-il. Cet avorton ? A qui diable est-ce qu'il ressemble ? Il me vient l'envie de l'attraper par le cou, de le soulever et de le frapper par terre comme un poulpe !

- La veuve...
Le mot s'immobilisa dans l'air. Du soir, surgit le corps dangereux et souple de la veuve.

Quand la lune éclaire trop, garde toi de bric et de brac. Quand la lune arrive tôt, garde le serpent dans le sac.

- Vous voyez la vitre cassée, l'échelle était appuyée là ...
- Mais il n'a rien fait à votre fille
- Elle s'est réveillée à temps. Elle rêvait, la pauvre petite, tout à coup elle s'est mise à hurler, on n'a eu que le temps de saisir la hache et de bondir à l'étage.

L'Éducation sentimentale se distingue par une structure qui procède volontiers par parataxe. Flaubert ne se soucie pas de lier entre elles et de façon logique les différentes scènes du roman : il se contente de les juxtaposer à l'image d'une mosaïque.

L’Éducation sentimentale est un long rapport de toute une vie, sans que les personnages prennent pour ainsi dire une part active à l'action.

Que pouvait donc faire Regimbart ? Frédéric l’attendait, perdu dans une détresse illimitée.

– C’est un soir que vous m’avez baisé le poignet entre le gant et la manchette. Je me suis
dit : « Mais il m’aime, il m’aime !... » J’avais peur de m’en assurer, cependant. Votre réserve était si charmante, que j’en jouissais comme d’un hommage involontaire et continu.
Il ne regretta rien. Ses souffrances d’autrefois étaient payées.

- VOUS VOUS CROYEZ OU ?! SILENCE, S'IL VOUS PLAIT !
- HII ! PARDON !
Pardon d'être née. 

Koyuki : Il parait qu'ils vont garder les scènes ou tu t'es rétamée.
Quelle idée de venir en talons

Kaori : NON MAIS CA VA PAS ?! ON VOIT MA CULOTTE !
Non Rinko ! Coupe cette scène !! Sinon je ne vais jamais trouver de mari !

Koyuki : Ne t'inquiète pas, tu n'en trouveras pas de toute façon.

Key : Exactement.

Kaori et Rinko se retrouvent à servir dans le restaurant de Kyoku :

- Mademoiselle !
Rinko : Oui, à vot' service !
- Mademoiselle ! On peut avoir des baguettes et des serviettes ?!
Kaori : Oui, à vot' service !
Koyuki : ARRETEZ AVEC CETTE PHRASE !

- Et en plus, c'est moi qui ai pris l'initiative...
- QUOI ?! Mais depuis quand t'es aussi forte ?!

La situation à l'air grave. Tu as enfin trouver le bonheur et tu t'apprêtes à le détruire. Franchement on salue ton courage ... Tu es la reine des Y-A-QU'A-FAUT-CONNES !

Elles rassemblaient leurs récipients remplis de pois chiches, de fèves, de lentilles, de bettes, de chicorées et confectionnaient des salades ou d'autres bouillies agrémentées de concombres, de fenouil, de mauve ou de radis qu'elles assaisonnaient d'huile d'olive, de graines d'origan, d'ail et d'oignon.