C’est en me relisant, en regardant à nouveau le film que j’ai pris conscience de la toute la folie liée à la souffrance, autant du côté de la Française et que du Japonais. Leur jeu, au restaurant, la façon dont le Japonais accepte d’être aussi l’amant Allemand…aucune personne sans traumatisme, sans contexte romanesque, cinématographique, n’accepterait de faire ça. Et cette perspective apocalyptique de l’amour, aussi bien fondée et originale soit-elle, reste aussi déconnectée de la réalité des relations amoureuses que n’importe quelle comédie romantique. Que ce soit par trop de bonheur ou trop de souffrances, l’amour au cinéma est toujours problématique. Et, si je n’ai pas l’impression d’avoir tiré quelque chose de plus de ce nouveau visionnement, j’ai pris plaisir à le revoir/lire, à me souvenir des répliques par cœur, des scènes. Bref, j’ai été divertie. Par un film de 1959 en noir et blanc.

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