Porté par des dessins d'une extrême beauté, l'histoire de cette BD est définitivement onirique et vague. Même en y étant préparé, on se demande souvent où l'auteur veut aller avec ses personnages et ses péripéties. J'aurais pu apprendre à apprécier ce flou narratif, s'il n'y avait pas eu une telle misogynie latente.
Toutes les femmes se font soit objectifiées soit violentées, parfois même les deux ! Les scènes où le personnage principal masculin interagit avec le perso principal féminin, relèvent du thriller. A 2 ou 3 reprises j'ai crains qu'il ne la tue tout bonnement. Personnellement, la tension dramatique du récit tenait dans "est-ce que Dora va se sortir de cette relation toxique ?" plutôt que "quel est cet étrange monde dans lequel on évolue ?"
Au lieu de nous montrer la profondeur du macho-mètre de Pierrot, j'aurais aimé qu'on nous révèle plus l'univers intriguant de Celestia. 2.5 purement pour son visuel.