3,7⭐️

C’est globalement un joli petit livre, même si j’ai eu la sensation tout le long que ce n’était pas un « grand » livre. C’est dur pour moi de dire pourquoi. J’ai aimé plusieurs des différentes histoires : celle de Justine et Jules, Justine et Hélène, Hélène et Lucien, Hélène et Claude, Christian et Alain, Alain et Annette, Eugénie et Fatiha. J’ai moins aimé d’autres : Armand et Eugénie, Hélène et Simon, Justine et Je-ne-sais-qui, Jules et ses grands-parents. Je n’ai pas trop aimé comment ces (trop nombreuses?) histoires s’entremêlaient. J’étais toujours un peu confuse, au début des chapitres, à savoir avec qui et quand je serais dans ce morceau d’histoire-là. Les thèmes abordés sont importants, mais traités de manière un peu superficielle : la vieillesse, la jeunesse, la beauté, l’amour, la guerre, la mort, l’amitié, le rêve, le deuil, etc.
J’ai trouvé agaçant de voir des personnages obsédés par d’autres, et j’ai trouvé que le livre avait un peu abusé de relations secrètes et blessantes, de gens amoureux de d’autres, pas amoureux ou amoureux de d’autres.

J’ai beaucoup aimé, par contre, la vision dure mais réaliste, belle et poétique, de la vie dans la résidence des Hortensias. La trame narrative qui s’y déroule, celle qui donne son nom au roman, est absolument délicieuse.