Quand Manuel de la vie sauvage est sorti en librairie, j’avais certaines réserves. En lisant la quatrième de couverture, je ne sais pas, on dirait que je croyais que c’était une version HEC de Royal, une œuvre aussi abrasive qui reprendrait sensiblement les mêmes idées et les appliquerait à un autre domaine réunissant des élites autoproclamées: l’entrepreneuriat.

C’est vraiment meilleur que ça.

Royal était un feu d’artifice littéraire. Ascension fulgurante, explosion lumineuse et étonnante, succès retentissant. Unique. Manuel de la vie sauvage ne pouvait que s’inscrire à sa suite, naviguer dans sa fumée. Exploser à son tour. Nous en mettre plein les yeux. Différemment.

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