Il s'agit de l'un de mes tous premiers classiques littéraires. 

J'ai été étonnée par la plume très intemporelle de l'auteur qui nous fait oublier que l'oeuvre est paru au XIXe siècle. 

En effet, l'auteur y aborde des sujets qui restent encore pertinents et d'actualité tels que la dynamique d'une relation amoureuse entre un jeune homme ayant des rêves pleins les yeux et qui aspire à un avenir grandiose et une femme plus âgée aillant déjà été mariée. Nous oscillons donc entre la naïveté de Swithin au niveau du spectre amoureux et à l'inverse la lucidité de Lady Viviette, plus mature qui a conscience des normes sociales qui l'entourent et incarne de fait cette figure maternelle. 

Pourtant, la pureté et l'intensité de l'amour du personnage masculin était tel qu'il a fini par convaincre le personnage féminin qu'un avenir entre eux était réellement possible. 

Force est de constater que le temps a eu raison de leur relation.

Tel que l'avait prédit Viviette, Swithin finit bel et bien par se lasser de cette dernière car il n'est en réalité qu'un jeune homme en quête de son identité, qui croit tout savoir sur le monde mais qui n'en connaît qu'une facette( ce qui est bien paradoxal étant donné sa vocation d'astronome). Il devient un homme égoïste, et prétentieux. Cette relation n'a semblé être pour lui qu'un phénomène temporaire voire une simple étape vers la construction de son identité. 

Il est fascinant de voir à quel point à bien des égards, les conventions sociales de l'époque régissent encore la manière dont nous interprétons les relations amoureuses.