Le pitch était intéressant sur le papier. Une romance lesbienne française, entre deux femmes adultes que tout oppose (au départ) : Pourquoi pas ?

Mais le style d’écriture est vraiment désagréable à lire : on doit naviguer entre les anglicismes lourdingues (On se Facetime, j’ai Netflixé ma soirée,…), du langage parlé et les comparaisons métaphoriques orgueilleuses qu’on aurait pu trouver sur Tumblr en 2012.

De plus, les situations se répètent. Encore, et encore et encore. Personne ne prend les (bonnes) décisions pour casser le cercle vicieux de cette relation tragique. Les personnages secondaires sont plats et inutiles et leurs conseils ne sont jamais écoutés par l’héroïne.
Ainsi tout le monde se sert les uns des autres, souffrent et les lecteur-rices doivent subir de lire cela pendant 300 pages. Et on a la plus grande des peines à les plaindre car l’adultère, après tout, cela reste un choix.

Évitez-vous une lecture pénible dont rien (de bon) ne ressort.