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A review by mizlitterature
Une fille pas trop poussiéreuse by Matthieu Simard
5.0
Loin des films américains où le gouvernement et les journalistes tentent de modérer les grands mouvements de panique de la population et où l’anarchie et la violence finissent par s’installer quand même, ce roman raconte la fin du monde d’un point de vue très personnel. Quand la fin du monde est arrivée, Matthieu est resté chez lui, à vivre sa peine d’amour, parler à la plante de son ex et projeter de relire le contenu de sa bibliothèque. Et j’ai trouvé ça étrangement calme, comme proposition d’action devant la catastrophe. Voire rassurant. La fin du monde, ce n’est pas une raison de s’affoler.
Même après l’épuisement de ses réserves, quand Matthieu n’a plus tellement eu le choix de sortir, c’est toujours cet angle personnel qui guide l’histoire. La (mauvaise) gestion de l’apocalypse par la ville de Montréal tient en quelques lignes. Le récit se construit à travers le prisme des relations entre les humains restants plutôt que celui du sensationnalisme. Les survivants qui l’entourent cherchent à se lier les uns aux autres, à avoir des relations sexuelles: «Nous ne voulions que nous toucher, nous rassurer, nous réchauffer l’intérieur pour trouver en nous des atomes d’humanité.» (p.57)
Je veux lire le billet de blogue complet!
P.S. C'est la lecture parfaite en ces temps de pandémie de coronavirus!
Même après l’épuisement de ses réserves, quand Matthieu n’a plus tellement eu le choix de sortir, c’est toujours cet angle personnel qui guide l’histoire. La (mauvaise) gestion de l’apocalypse par la ville de Montréal tient en quelques lignes. Le récit se construit à travers le prisme des relations entre les humains restants plutôt que celui du sensationnalisme. Les survivants qui l’entourent cherchent à se lier les uns aux autres, à avoir des relations sexuelles: «Nous ne voulions que nous toucher, nous rassurer, nous réchauffer l’intérieur pour trouver en nous des atomes d’humanité.» (p.57)
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P.S. C'est la lecture parfaite en ces temps de pandémie de coronavirus!