— Merci à NetGalley et à l'éditeur de m'avoir permis de lire une copie anticipée de ce livre en échange d'une critique honnête ! — 

Malgré une couverture sublime qui attire l’œil, *Affronter la nuit* peine à se démarquer dans le paysage de la romantasy. Et pour un roman affichant fièrement un dragon sur sa couverture, il faut bien avouer qu’ils sont terriblement peu présents dans ce premier tome.  

L’intrigue reprend des éléments déjà vus dans *Fourth Wing* et *Divergente*, mais sans leur souffle épique ni leur tension maîtrisée. On retrouve ainsi une école où l’on apprend à se battre, des spécialités cloisonnées en factions, ainsi que des extraits de documentation insérés entre les chapitres pour enrichir l’univers… mais qui finissent surtout par spoiler la suite du récit. Même l’héroïne, avec ses pointes de cheveux d’une couleur différente du reste, rappelle un schéma déjà bien connu.

Les personnages manquent cruellement de profondeur, rendant difficile toute implication émotionnelle. Pour ne citer qu'eux: aimer la pâte d’amande ou être queer ne peut pas être le seul trait de personnalité des deux adjuvants de l'héroïne !  

Reste la narration de Lola Naymark, simple mais efficace, qui permet de rendre l’écoute fluide et agréable. Malgré tout, l’ensemble peine à prendre son envol. Peut-être que le tome 2 saura enfin déployer ses ailes… à condition que les dragons ne restent pas cloués au sol.